Lors d’un repas chez mes parents nous nous sommes amusés à mettre côte à côte les appareils photos que nous avions, de gauche à droite : l’appareil photo à soufflet de ma mère (que je n’ai jamais vu en action), le dernier appareil argentique de mon père, et ma dernière acquisition, un appareil photo numérique hybride. Il manque sur cette photo l’appareil, le premier appareil photo de mon père, acheté en Allemagne en 1949, sa fierté.
La passion pour la photo m’a été transmise par mon père. Toute petite j’avais le droit d’utiliser son appareil, non sans avoir eu un débriefing très précis sur les temps d’exposition et les ouvertures. J’admets que j’ai mis du temps à comprendre. Mes armoires sont pleines des photos qu’il prises depuis 1949. C’est là l’inconvénient de l’argentique, j’ai scrupule à faire du tri. Elles ont toutes une valeur symbolique forte et sont liées à des moments précieux.